Le besoin

Alors que le développement exponentiel du marché de la livraison de repas à domicile s’est souvent fait sur la précarité des travailleurs et au détriment de la qualité de service pour les restaurateurs et les consommateurs, Just Eat France a fait le choix du modèle salarié. Dans un secteur où l’ubérisation a été poussé à son comble et où les deux géants du secteur que sont Uber et Deliveroo ont trusté le marché, rendre possible l’ouverture d’une troisième voie plus responsable basée sur le modèle du salariat capable d’allier sécurité juridique et flexibilité professionnelle pour l’économie des plateformes et leurs travailleurs est une nécessité pour Just Eat. Pour in fine proposer un terrain de jeu équitable entre tous les acteurs.

Notre plan de bataille

S’appuyer sur les 3 échelons (européen, national et local) pour faire émerger politiquement et médiatiquement la possibilité d’une autre voie, à condition d’avoir une volonté politique claire. 

• Au niveau européen : lobbying vis-à-vis des eurodéputés, notamment français, pour s’assurer d’un soutien lors du vote sur la projet de directive européenne sur les travailleurs des plateformes (plan de rencontres, position paper…)

• Au niveau national : faire savoir grâce aux RP mais aussi en s’appuyant sur les parlementaires pour faire pression sur le Gouvernement et montrer que ce modèle est possible ailleurs en Europe (Espagne) et que la France doit se donner les moyens législatifs et réglementaires (plan de rencontres…)

• Au niveau local : s’appuyer sur l’échelon territorial pour montrer qu’une livraison salariée est une livraison respectueuse de l’espace public et in fine pouvoir compter sur les élus locaux pour faire pression sur le gouvernement (participation aux concertations locales, aide à la mise en place de plan de logistique urbaine…)

Une action phare : Organisation d’un évènement au Sénat en présence de parlementaires, et du Commissaire européen Nicolas Schmit sous l’égide de la Fondation Jean Jaurès où Just Eat a été érigé en exemple.